C’est dans le cadre de la campagne décidée par la Confédération FO que s’est tenue ce mardi 21 novembre une réunion à l’Union Locale FO de BRIOUDE.
Le nouveau secrétaire de l’Union Départementale FO, Vincent DELAUGE, a introduit la réunion en rappelant le positionnement de FO contre les Guerres, pour la paix, le pain et la liberté, et pour le Cessez le feu immédiat à GAZA.
Cette question est aussi une question syndicale. 413 Milliards consacrés à la loi de programmation militaire d’ici 2030 et en parallèle une politique d’austérité maintenue. Haro sur l’hôpital public, l’enseignement, le handicap, les services publics. Pas un sou pour les agents publics en 2023 et en 2024 malgré une inflation galopante. Un très mauvais signe donné aux patrons dans les négociations salariales qui ont lieu dans le privé.
Le secrétaire de l’UD FO, avant de laisser la parole à la salle, a indiqué que sur les salaires comme sur les retraites FO ne tourne pas la page. Comme elle l’a fait tout au long du conflit sur les retraites, elle prépare les conditions pour gagner sur les revendications, c'est à dire l'organisation du rapport de force pour bloquer réellement l'économique du pays.
Il a appelé les camarades à participer à la campagne de renouvellement des CSE dans les entreprises privées et à la constitution de listes FO. Il s’est félicité des premiers résultats électoraux comme à BTS où la liste FO fait 100% des voix, aux ateliers du MEYGAL ou encore aux Papeteries.
Les délégués présents, de l’Education Nationale (enseignants, AESH), du Commerce, de la Santé privée, de l’hôpital public, de la Poste, agents territoriaux de la ville, de la Com/com, de l’industrie (métallurgie, bâtiment) ont présenté la situation de leur secteur respectif.
Le constat partagé par tous, qu’ils soient salariés du privé ou du public, c'est l'urgence d'augmenter les salaires. Dans tous les secteurs, c'est ce que les syndicats FO revendiquent.
Tout le monde s'est accordé pour dénoncer le recours de plus en plus massif à des salariés précaires et sous-payés pour remplacer les salariés sous convention collective ou sous statut public.
Les participant ont également fait un état des lieux accablant de la dégradation des conditions de travail des salariés dans les entreprises, services et administrations.
Mais face à ce constat, les militants ne souhaitent pas rester l'arme au pied. Ils ont présenté dans leur secteur les actions de résistances mises en œuvre dont, par exemple, la préparation d'une manifestation nationale à Paris le Jeudi 25 Janvier 2024 contre le volet 2 de l’école inclusive qui vise à poursuivre le démantèlement des structures dédiées aux handicap, ou encore la grève prévue dans les lycées professionnels le 12 décembre contre le démantèlement de la voie professionnelle.
En réponse, Vincent DELAUGE a tout d’abord constaté l’unicité des problèmes. Partout on essaie de faire baisser le coût du travail. Dans les services publics c’est le recours aux contractuels ou aux précaires en lieu et place d’agents titulaires. Mais c’est la même chose dans le privé : recours aux CDD aux INTERIMAIRES, Vincent s’est félicité de la volonté partout affichée de pas laisser faire. Il a assuré les délégués présents du soutien de l’UD FO si besoin dans les actions engagées.
« La confédération FO a le mandat d'être à l'initiative d'une mobilisation qu'exige la situation. Il faut donc constituer le rapport de force. Cela passe par les discussions avec les adhérents et les salariés. Cela passe par les réunions interprofessionnelles comme celle d'aujourd'hui ou comme celle qui se tiendra à Monistrol sur Loire le Jeudi 8 décembre. Cela passe aussi en portant et en défendant les revendications, les plus grandes (Retraites/salaires/sécurité Sociale) comme les plus petites et en regroupant les salariés derrière elles. C’est ce que vous faites dans vos entreprises et vos services. C'est ce que nous allons continuer à faire car c’est ainsi que nous gagnerons. »