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Tract commun FO, CGT, FSU, Solidaires en Haute Loire pour le premier mai
Le 1er mai est la journée internationale de revendications des salarié-es, partout dans le monde, et de défense des libertés syndicales.
Depuis le 19ème siècle les syndicalistes se sont battus le premier mai, certains ont même été assassinés. Ils ont obtenu la journée de 8 heures, les congés payés, la sécurité sociale, la réduction du temps du travail, les statuts, les conventions collectives, le code du travail…
En 2016, avec le Medef, le gouvernement prétend imposer la loi El Khomri qui mettrait en l’air toutes ces conquêtes. Le Code du Travail, les Conventions Collectives, ne seraient plus applicables à tous et à toutes : c’est dans l’entreprise que devraient se définir la durée du travail et le paiement des heures supplémentaires (remise en cause des 35 heures), le salaire. Et cette loi attaque également la médecine du travail, facilite les licenciements, réduit les missions de l’inspection du travail…
Attaquer le Code du Travail, c’est s’en prendre à toutes les garanties collectives, dans le privé, comme dans le public.
Nous refusons ce recul en arrière de plus d’un siècle comme nous refusons la répression contre les militants et les militantes qui s’opposent à ce projet de loi. Nous sommes en état de légitime défense.
Nous étions plus d’un million dans la grève interprofessionnelle du 31 mars et le 28 avril. Malgré ce rejet massif, malgré des millions de pétitionnaires, malgré l’opposition de 70 % de la population, malgré la mobilisation étudiante et lycéenne, le Président de la République a annoncé que sa loi ne serait pas retirée et que la discussion commencera à l’assemblée nationale le 3 mai.
Ne laissons pas faire ce mauvais coup. Le gouvernement a peur, le Medef s’affole.
Il est possible de gagner par la tenue d’assemblées générales pour discuter et décider de la poursuite de la grève, pour obtenir le retrait de la loi. Les confédérations CGT et FO, la FSU et Solidaires, les organisations syndicales lycéennes et d’étudiantes UNEF, FIDL et UNL appellent à manifester le 1er mai.
Le 1er mai, nous exprimerons notre détermination à gagner !
Comme en Espagne, au Portugal, en Italie, en Allemagne… nous exprimerons notre refus de l’austérité imposée par la « troïka » Union Européenne, Banque Centrale Européenne, Fonds Monétaire International.