Les salariés de l'action sociale, du médico-social et de la santé privée étaient appelés à une grève nationale ce mardi 1er Avril.
Comme partout en France, la grève a été très suivie en Haute-Loire. Plus de 150 manifestants se sont rassemblés avec leurs organisations syndicales FO, CGT et CFE-CGC devant l'Agence Régionale de Santé du Puy.
Vanessa PONTVIANNE a pris la parole au nom des syndicats FO de l'Action Sociale, de la santé privée et du Centre Hospitalier de Sainte Marie pour dénoncer une situation devenue insupportable pour les salariés de ces secteurs.
Blocage des salaires depuis 30 ans, dégradation continue des conditions de travail, volonté des employeurs de mettre en place une convention collective unique de destruction des acquis sociaux, remise en cause de la formation et des diplômes du travail social, refus de certains employeurs d'appliquer les accords GUERINI, attaques contre les établissements spécialisés dans le cadre de l'acte 2 de l'école inclusive, pour la militante les raisons ne manquent pas pour faire grève et pour discuter de la reconduction, seule façon d'arracher les revendications.
La secrétaire du syndicat départemental de l'action sociale n'oublie pas, non plus, les responsabilités de Macron et du gouvernement Bayrou qui "a fait passer, en force, un budget pire que celui qui a conduit à la censure de son prédécesseur. Il a prévu encore plus d’économies sur le dos des travailleurs. Ce gouvernement doit entendre nos colères et nos légitimes revendications et arrêter de nous répondre par le mépris. Nous refusons que nos conquêtes sociales, ainsi que les budgets alloués à notre secteur qui doivent garantir l’accueil inconditionnel de tous les publics, et des moyens à hauteur des besoins, soient ratiboisés pour financer la guerre."
Une délégation a été reçue par l'ARS pour déposer les revendications.
(Vous pouvez pendre connaissance de son intervention en téléchargement ci-dessous.)