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reforme7.gifJeudi 26 septembre, Roland THONNAT et Jean Marie BAYARD, secrétaire départemental et secrétaire départemental adjoint du SNUDI FO 43 ont rencontré Pierre GENTES, président de l’Association des Maires Ruraux de Haute Loire à propos du décret sur les rythmes scolaires.

Les échanges qui ont eu lieu lors de cette entrevue ont permis d’établir que les deux parties, chacune sur leur créneau et leurs compétences respectives, avaient une convergence d’appréciation quant au caractère pour le moins problématique de la mise en œuvre du décret sur les rythmes scolaires.

Ainsi pour le SNUDI FO, ce décret dégrade grandement les conditions de travail des enseignants et des élèves. Le premier bilan de sa mise en œuvre, tant en milieu rural qu’en milieu urbain d’ailleurs, s’avère généralement désastreux.

Le SNUDI FO dénonce d’ailleurs ce transfert d’une parcelle de la compétence de l’Etat aux communes qui n’ont pourtant rien demandé. Ce transfert aboutit à une territorialisation de l’école et à une remise en cause tant du principe de gratuité que celui de l’obligation de fréquentation scolaire.

Les représentants du SNUDI FO ont fait part des démarches de leur syndicat pour que ce décret soit abrogé et pour que son application cesse immédiatement, compte tenu du chaos qu’il engendre.

Le président de l’AMR a pour sa part insisté sur plusieurs points qui inquiètent beaucoup les maires ruraux.

Tout d‘abord, pour lui, ce transfert de compétences débouche sur un transfert de charges financières puisque les communes devraient faire face à de nouvelles dépenses engendrées par la mise en place des activités éducatives découlant du Projet Educatif Territorial. L’AMR a d’ailleurs demandé au 1er Ministre la convocation d’une conférence sur cette question.

Ensuite, il estime que cette réforme va instaurer une fracture scolaire entre le milieu urbain et le milieu rural, notamment en matière de choix d‘activités.

De plus, il s’inquiète de la nouvelle responsabilité qui va reposer sur les épaules des maires en matière de sécurité des enfants.

Enfin sur le plan du respect élémentaire de la démocratie, le Président de l’AMR nous a fait part de l’incompréhension des maires auxquels les pouvoirs publics (courrier du préfet et du DASEN) demandent le renvoi pour le 12 novembre 2013 du Projet Educatif Territorial de la commune. En effet ce projet concerne la rentrée scolaire 2014.  Or entre ces deux dates auront lieu les élections municipales. Ainsi cette exigence des pouvoirs publics aboutit à ce que les maires actuels prennent des engagements s’imposant à leurs successeurs tant pour le PEDT que pour le financement.

 

 

Les deux parties ont conclu l’entrevue en convenant qu’elles se tiendraient mutuellement au courant de leurs initiatives respectives et des informations recueillies sur l’évolution du dossier.

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