Dans la continuité du 5 mars et en complément des démarches que FO effectue auprès des différents groupes parlementaires, la confédération FO a décidé d’appeler à une nouvelle journée d’action pour le retrait du projet de loi sur la sécurisation de l’emploi le mardi 9 avril.
Au moment où les députés engagent l’examen du projet de loi, il est important de poursuivre la campagne engagée au lendemain du 11 janvier contre l’accord scélérat qui dynamite le code du travail. Cette campagne est d’autant plus importante, que le gouvernement annonce déjà des mesures de rigueur complémentaires (salaires-retraites-allocations familiales-services publics..) qui vont toucher durement les salariés, chômeurs et retraités.
C’est dans ces conditions que, en Haute-Loire, un nouvel appel commun à un rassemblement avec grève ou débrayages le 9 avril (FO / CGT / FSU / Solidaires) a été rédigé.
Vous trouverez cet appel ci dessous et en fichier joint. FO sera en première position dans la manifestation.
Nous invitons les syndicats de tous les secteurs à organiser la grève et les débrayages permettant au plus grand nombre d’être présents aux rassemblements du mardi 9 avril à 11h00.
Le 9 Avril, pour le retrait de la loi qui facilite la flexibilité et les licenciements.
Le 5 mars, des centaines de milliers de salariés ont manifesté et débrayé, dans toute la France, pour marquer leur opposition à une loi qui transpose l’accord national interprofessionnel signé par le Medef, la CFDT, CFE-CGC et CFTC. Il faciliterait les licenciements et la flexibilité. Les plans de licenciements se multiplient et nous comptons 1000 chômeurs supplémentaires tous les jours. La lutte contre le chômage appelle à une rupture avec les politiques d’austérité et de rigueur préjudiciables à l’emploi.
Pourtant, à la demande du Medef, le parlement et le sénat statuent sur une loi qui va encore faire régresser les droits des salariés. Non à une loi de recul social.
Que prévoit réellement la loi ?
Mobilité ou viré
Les salariés pourront être licenciés pour motif personnel en cas de refus de mobilité.
Les patrons à l’abri des juges
Les possibilités de recours juridiques des salariés sont limitées dans le montant et dans la durée. Pour la contestation des licenciements au Conseil des Prud’hommes, la durée de recours juridique est réduite de 5 ans à 24 ou 36 mois. C’est une mesure injuste qui favorise l’impunité patronale.
Faciliter les licenciements
Le patronat pourra décider de la procédure de licenciement et du contenu du plan social par simple accord d’entreprise. Il pourra licencier plus facilement et plus rapidement
Généralisation du chantage à l’emploi
Les salariés qui refusent l’application d’un accord collectif de baisse de salaires ou d’augmentation du temps de travail seront licenciés pour motif économique individuel. Le motif du licenciement sera inattaquable.
Face au refus du gouvernement de prendre en compte les revendications portées le 5 mars par nos organisations syndicales, CGT, FO, FSU, Solidaires, appellent à une nouvelle mobilisation nationale. Nous exigeons de nouvelles réponses pour l’emploi, l’augmentation des salaires et des pensions.
Le mardi 9 avril,
tous dans l’action avec arrêt de travail, tous à la manifestation
pour empêcher un recul du droit des salariés.
Rassemblement à 11 heures place Cadelade au Puy en Velay.