Comme chaque année, l'Union Départementale FO se rassemblera Place de la Platrière à 9h30, devant la maison natale de Jules Vallès.
Le camarade Didier PORTE, Secrétaire Confédéral, prendra la parole au nom de la confédération pour indiquer les priorités revendicatives et positions de FORCE OUVRIERE.
Par contre, de façon exceptionnelle, la commission exécutive de l’Union Départementale a décidé de répondre positivement à la proposition de l'Union Départementale CGT de rejoindre ensuite le défilé commun (avec la FSU et Solidaires) qui se clôturera par des prises de parole de chaque organisation.
Le gouvernement mène une réelle politique d’austérité : loi qui facilite les licenciements (ANI), blocage des salaires, acte 3 de la décentralisation et poursuite de la casse de la Fonction Publique, nouvelles attaques contre les retraites…
En Grèce, au Portugal, en Espagne, confrontés à une politique similaire, les travailleurs se sont engagés, avec leurs organisations syndicales dans la grève générale .En France aussi, pour gagner, il faudra bien suivre le même chemin. Mais dans quelles conditions?
Nous avons tous en mémoire la stratégie menée par l'appareil confédéral de la CGT en 2010: l'alliance systématique et privilégiée avec la CFDT.
Si la proposition de FORCE OUVRIERE d’une grève franche « pour bloquer le pays » avait été suivie, nous aurions abouti au retrait du plan FILLON. Or pour maintenir « l’intersyndicale », nous avons eu toujours eu une réponse négative et les salariés ont enchaîné les journées saute-mouton, sans revendication.
Cette stratégie dite du « syndicalisme rassemblé » a amené à la défaite.
Ce bilan, nombre de militants le tirent, au-delà de FORCE OUVRIERE.
Force est de constater que le 5 mars, puis le 9 avril, suite à la signature de l'Accord National Interprofessionnel (ANI) par la CFDT nous avons pu nous engager avec la CGT sur des actions aux revendications claires.
Le « syndicalisme rassemblé" a du plomb dans l'aile , pour le moment. C’est une bonne chose pour l’intérêt des salariés.
C’est le même problème qui se pose le premier mai : au congrès de la CGT, le nouveau secrétaire général Thierry LEPAON avait indiqué à la presse qu'il manifesterait avec la CFDT. Cette annonce a été sifflée par les délégués dans la salle du congrès.
Et depuis, la CFDT, la CFTC et l'UNSA ont décidé nationalement d'un premier mai commun pour soutenir l'ANI: cela a le mérite de la clarté.
A FORCE OUVRIERE nous sommes contre l’intersyndicale permanente qui aboutirait à un syndicat unique. Par contre quand les revendications sont communes et les modalités d’action aussi, nous savons qu’il est plus efficace d’agir ensemble. C’est pour cela que nous manifesterons en commun.
Comme vous le lirez dans le tract commun, en lien ci dessous, les revendications communes sont des revendications « FORCE OUVRIERE » et elles correspondent à l’urgence de la situation :
x Exigeons le retrait de la loi de sécurisation de l’emploi
x Refusons les suppressions d’emplois dans le public, les licenciements dans le privé et la désindustrialisation
x Refusons le chômage et la précarité et exigeons une loi contre les licenciements
x Abandon de l’acte 3 de la décentralisation et de la loi d’orientation de l’école
x Exigeons l’augmentation des salaires et des pensions
x Défendons la retraite par répartition à 60 ans pour tous à taux plein et refusons l’allongement de la durée de cotisations
x Refusons toutes formes de discriminations.
Nul doute que sur toutes ces questions, il faudra aller à combat, un peu plus tôt, un peu plus tard.
Le premier mai nous prendrons date et nous préparerons les conditions du succès, tout en maintenant notre indépendance.
Tous au premier mai FORCE OUVRIERE, Place de la Plâtrière
puis à la manifestation commune Place Cadelade !
Pour télécharger le tract de l'ud-fo avec au recto l'appel au rassemblement FO et au verso le tract commun pour le 1er mai, c'est ici