Grève du 5 décembre - la revendication du retrait du décret PEILLON exprimée déja lors de la grève majoritaire du 14 novembre a été confirmée : 150 manifestants au PUY, dont 100 de FORCE OUVRIERE
Au plan national, après le ralliement du SNUipp national à la mobilisation contre le décret sur les rythmes scolaires,
la grève a aussi été conséquente, plusieurs cortèges d'enseignants du 2ème degré se sont joints à ceux du 1er degré
pour défendre leurs garanties statutaires menacées.
Cependant le ministre PEILLON refuse d'entendre la voix du peuple (enseignants, territoriaux, parents, élus locaux, républicains ...)
qui massivement rejette sa réforme de destruction de l'école publique.
Ce rejet est tellement fort que l'inspecteur d'académie de Haute Loire a reconnu lors de l'audience d'hier en présence du Préfet qu'il n'osait plus se déplacer dans les écoles où la réforme est déjà appliquée de peur d'être confronté aux parents d'élèves et de ne pas être en mesure de les convaincre.
C'est ce qui l'a amèné à convoquer, illégalement de plus car en dehors des 108 heures, les directeurs des écoles de la communauté d'AUZON avec les élus politiques à plus de 200 km aller retour de leurs écoles et communes. Ainsi l'IA se sentait plus serein selon ses propres termes.
Ainsi Il a préféré faire déplacer 20 personnes plutôt que de se rendre dans ces communes alors qu'il s'y était pourtant engagé en arrivant dans le département !!!
Mais la peur n'évite pas le danger ! Dans la commune de Frugères les mines, les parents et les élus veulent faire stopper l'application du décret dès le mois de JANVIER (cf Article de l'EVEIL ci joint)
Quant au ministre PEILLON, après avoir commencé à disloquer l'école de la République
il s'en prend maintenant aux garanties statutaires des professeurs du 1er et du 2ème degré
et cherche à éclater les statuts des personnels !
Jugez plutôt !
DIRECTEURS D'ECOLE : la fiche ministérielle prévoit de leur donner la responsabilité de l'impulsion pédagogique, donc de les transformer en supérieurs pédagogiques des adjoints. Il serait prévu qu'ils soient évalués sur la qualité de leurs relations avec les élus politiques locaux. Ce serait donc la soumission des directeurs aux élus politiques, ce qui est le complément de la logique du PEDT.
TITULAIRES REMPLACANTS : leur service serait annualisé. Ils pourraient faire plus de 24 heures d'enseignement par semaine, les modalités de récupération ne seraient pas fixés. C'est le développement du travail gratuit.
CONSEILLERS PEDAGOGIQUES : ils seraient redevables de 1607 heures annuelles, soit 35 h/semaine et 5 semaines de congés ou 45 h / semaine / 36 semaines
RASED : la fin programmée ! Les maîtres E et G seraient "positionnés au niveau le plus pertinent", sans doute une ou plusieurs écoles tandis que les psychologues scolaires seraient rattachés aux circonscriptions, leur recrutement n'étant plus lié à l'obtention du concours de Professeur des écoles !
PROFESSEURS DU 2° DEGRE : Le décret de 1950 fixant leurs obligations de service serait abrogé. Les profs certifiés et agrégés seraient aussi redevables de 1607 heures annuelles décidées en partie par les conseils d'administration locaux
Et c'est le même ministre qui verse des larmes de crocodile sur le recul du rang de la France dans les évaluations américaines PISA
alors que ce sont les réformes passées et actuelles qui affaiblissent chaque fois un peu plus l'école et les enseignants.
Alors si l'on résume, les gouvernants actuels sont en train de détruire l'école de la République et le statut de ses enseignants
De plus ils bloquent les salaires des fonctionnaires pour la 5ème année consécutive
et augmentent les impôts tandis que les prix grimpent
Ils reculent l'âge de départ à la retraite en passant le nombre d'annuités de cotisations à 43
ils laissent faire et ils favorisent même les suppressions d'emplois dans les entreprises, y compris celles qui réalisent des profits colossaux (cf loi de l'ANI)
Pourtant les grèves et manifestations se succèdent.
De plus en plus de catégories de personnels s'opposent aux projets ministériels (cf communiqué national ci-joint)
Alors puisque le gouvernement est sourd à la voix des salariés et obéït que celle du capitalisme financier
(cf projet de réforme fiscale aboutissant à la suppression de 30 000 emplois de fonctionnaires)
C'est donc la question du blocage du pays qui est posée
afin de faire reculer ces gouvernants qui continuent la politique de leurs prédecesseurs
Le rassemblement national organisé le mercredi 29 Janvier prochain par la confédération FORCE OUVRIERE
va servir à préparer cette grève ! INSCRIVEZ VOUS !