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En Haute Loire La grève appelée par les fédérations nationales et départementales FO, CGT et SUD a été suivie par plus de 70 % d'enseignants du 1er degré et plus d'une centaine de personnels territoriaux dans le département.
AU PUY, 550 manifestants ont défilé de la Préfecture à l'inspection académique
Le SNUIPP-FSU a finalement appelé à la grève en Haute-Loire "sur ses propres bases", c'est à dire "la réécriture du décret". Mais dans son discours devant l'Inspection Académique, face à détermination des manifestants, le responsable de cette organisation s'est finalement prononcé pour le retrait. Espérons que ce n'est pas qu'une prise de position de circonstance...
Nationalement : Contrairement à ce qu'annonce le ministère, c'est plus d'un enseignant sur 2 qui a fait grève
2500 manifestants à Lyon, 3000 à Marseille, 15 000 à Paris ....
Les enseignants, les personnels territoriaux, les parents, les élus n'acceptent pas que le ministre transforme l'école de la République en centres de loisirs municipaux en dégradant les conditions de travail des personnels et des élèves dans le seul et unique but de réaliser des économies budgétaires.
Derrière la réforme des rythmes scolaires se cache le transfert des compétences de l'Etat aux communes en matière d'enseignement, ce qui est le cas avec les nouveaux textes sur les compétences des conseils d'école.
Le ministre persiste à vouloir appliquer sa réforme contre les enseignants, contre les personnels territoriaux, contre les parents, contre les élus.
Pour FORCE OUVRIERE, la question de la reconduction de la grève est désormais posée.
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