Le 1er juin 2012, l’assemblée générale extraordinaire du Conseil de Prud’hommes du Puy en Velay s’était prononcée à l’unanimité « pour qu’une solution pérenne soit trouvée » au fort dysfonctionnement du greffe. En effet, une suppression de poste est intervenue dans les services à laquelle s’ajoute un arrêt maladie de longue durée non remplacé du chef de greffe !
L’assemblée générale a donc exigé « la nomination d’un greffier » supplémentaire jusqu’au retour définitif du chef de greffe.
Les conseillers prud’homaux FO ont participé pleinement à cette protestation. La RGPP conduit à une dégradation du service public au détriment des justiciables, qui sont pour la plupart des salariés qui réclament leurs droits.
Alertée, l’Union Départementale FO a saisi la confédération FORCE OUVRIERE de ce problème. Didier PORTE, Secrétaire Confédéral chargé de la défense juridique s’est adressé le 2 juillet au Président du Conseil Supérieur de la Prud’homie pour qu’une réunion soit organisée « dès que possible ».
Il écrit dans son courrier : « Il nous paraît opportun de reprendre le cours de ces travaux, les difficultés de fonctionnement dans les conseils de prud’hommes n’ayant pas, pour leur part, été « suspendues » pendant ce « temps politique ».
J’en veux pour exemple, cette demande, qui nous arrive du Conseil de Prud’hommes du Puy en Velay relative à un besoin urgent de personnel de greffe. »
L’Union Départementale FO reste vigilante aux réponses qui seront faites à ce problème urgent tant du côté du Conseil Supérieur de la Prud’homie que du ministère de la Justice. Elle n’acceptera pas que la justice du travail soit sacrifiée au prétexte « de la réduction des déficits budgétaires » annoncée par le premier ministre.
Lire la lettre de Didier Porte au Conseil Supérieur de la Prud'homie en cliquant sur l'image ci dessous