100 manifestants se sont rassemblés devant la préfecture du Puy en Velay, avec les syndicats FO de l'enseignement, de la territoriale, de l'hôpital public, de la pénitentiaire, de l'action sociale, de la sécurité sociale et de la métallurgie pour exiger la satisfaction immédiate des revendications.
De nombreuses écoles étaient fermées. Des enseignants et des AESH du 1er et du second degrés étaient en grève comme dans un établissement de Brioude où la grève a contraint la direction à demander aux parents de garder leurs enfants. De nombreux salariés de la ville du Puy et de l'agglomération et de l'hôpital du Puy ont également répondu à l'appel de leur syndicat FO à la grève pour la défense des services publics et contre les attaques contre les es fonctionnaires et les agents.
Christophe TEYSSONEYRE qui a pris la parole pour les territoriaux appelle les personnels à ne rien lâcher, indiquant que si le gouvernement Barnier est tombé, les revendications demeurent!
Vincent DELAUGE, pour l'Union Départementale FO, a fait le tour des administrations et des secteurs en grève et des conflits en cours en Haute-Loire comme partout en France. Il a relevé le caractère explosif de la situation dans un contexte où Macron est aux abois et sa politique rejetée de toute part!
Il a conclu son intervention ainsi: "Sophie Binet, la secrétaire générale de la CGT, a proposé une conférence sociale. nous ne sommes d'accord! Une conférence sociale c'est fait pour faire prendre en charge par les organisations syndicales les mauvais coups que les gouvernements n'arrivent pas à faire passer tout seul. Que les chefs de partis qui vont se réunir avec Macron pour trouver un accord pour prolonger sa politique désastreuse soient prévenus, nous ne resterons pas l'arme au pied! Nos revendications n'ont pas changé : abrogation de la réforme des retraites, augmentation des salaires, défense des services publics et de la sécurité sociale!"