Rentrée scolaire: les fédérations FO, FSU et UNSA de l'enseignement refusent le coup de force de Macron

Le mardi 3 septembre, les organisations syndicales FO, FSU, UNSA de l'enseignement étaient convoquées par l'Inspecteur d'Académie de Haute-Loire pour discuter des conditions de rentrée.

Dénonçant le coup de force anti-démocratique de Macron et refusant de discuter avec le représentant local d'une ministre démissionnaire, les organisations ont, à juste titre, refusé de siéger.

Elles ont fait une déclaration commune pour dénoncer la poursuite des politiques de casse de l'école publique par un gouvernement illégitime et 3 fois battu en indiquant:

"Pourquoi devrions nous encore supporter :
- le maintien du « choc des savoirs », contre-réforme rejetée massivement l’an passé par les enseignants et les parents d’élèves ?
- les 650 suppressions de postes du budget de l’Éducation Nationale 2024 adopté par 49-3 et qui ont comme conséquence un manque de moyens à tous les niveaux ?
- le refus d’intégrer tous les reçus aux concours d’enseignement qui sont sur les listes
complémentaires alors que nous manquons cruellement de professeurs ?
- l’absence de personnels pour assurer les remplacements ?
- l’absence de personnels et de structures spécialisées pour les élèves en situation de handicap et en grande difficulté scolaire, l’absence d’une médecine scolaire ?
- le manque de personnels AESH pour répondre aux besoins des élèves
- 25 % de baisse de pouvoir d’achat en 25 ans, nos salaires n’ayant jamais suivi la hausse des prix?
- une contre-réforme des retraites que la grosse majorité des français refuse ?

Pour nos organisations syndicales, ce gouvernement démissionnaire n’a aucune légitimité à se maintenir pour poursuivre ses contre-réformes !

[...]

Dans ce contexte, les organisations syndicales de la jeunesse appellent à manifester le samedi 7 septembre. Nous appelons tous les personnels à soutenir et à participer à cette mobilisation ainsi qu’à toutes celles qui seront organisées sur la base de ces revendications."
 

La FNEC FP FO de Haute-Loire et les autres organisations syndicales ont raison! L'Union Départementale FO de Haute-Loire les soutient!