800 manifestants au Puy à l'appel de FO, de la CGT, de la FSU et de Solidaires pour cette journée interprofessionnelle de grève.
A Brioude, à l'hôpital un rassemblement était organisé en début d'après midi avec 80 salariés et chez Carrefour à Brioude, la quasi totalité des salariés présents a débrayé en début de matinée.
Voici la prise de parole de l'Union Départementale FO en fin de manifestation :
" Chers camarades,
L’Union Départementale FO vous salue toutes et tous, du privé et du public.
C’est la première fois depuis le début de la crise sanitaire que nos confédérations nous appellent dans tout le pays à la grève et aux manifestations pour faire entendre nos revendications.
Oui, cette pandémie reste l’occasion rêvée pour le gouvernement et le patronat pour s’en prendre à nos droits et à nos libertés.
Le 12 juillet le Président de la République a annoncé le passe sanitaire et l’obligation vaccinale, en même temps que la réforme des retraites et que celle de l’assurance chômage. Ces attaques forment un tout, la situation sanitaire n’est qu’un prétexte.
Ainsi, la semaine dernière, le ministre Véran se vante d’avoir fermé 5700 lits d’hôpitaux en un an. Et c’est le même ministre qui ose prétendre que c’est pour protéger la population qu’il suspend sans salaire des milliers d’agents hospitaliers, médico sociaux, aides à domicile, sapeurs pompiers…
C’est parce que nous refusons ces sanctions, ces remises en cause du Code du Travail et du Statut de la Fonction Publique, qu’à FORCE OUVRIERE depuis le mois de juillet nous sommes dans la rue, en semaine et le samedi, pour exiger l’abrogation de la loi scélérate du 5 août 2021. Et c’est pour cela que nous y sommes aussi aujourd’hui.
L’hôpital, la santé, l’aide à domicile ont besoin de personnels en plus, pas de licenciements !
Et c’est parce qu’il ne veut pas répondre à ces revendications que Véran est allé jusqu’à dénoncer cet été le droit de grève des hospitaliers. Et il n’est pas le seul : Emmanuel Macron a récidivé à Marseille contre les fonctionnaires territoriaux et les enseignants accusés eux aussi d’être trop en grève.
En Haute-Loire, le 18 septembre dernier, cette dérive autoritaire a conduit le Préfet à interdire une manifestation, en visant nommément FORCE OUVRIERE. C’est aussi un précédent inacceptable !
Ce gouvernement s’en prend aux syndicats et au droit de grève et de manifestation, il s’en prend aux soignants, il s’en prend à nos droits. Mais pour le compte de qui ? De ceux qui profitent de la crise sanitaire pour s’enrichir encore plus : 170 milliards de plus pour les milliardaires français en 2020 et des milliards de dividendes distribués pour le CAC 40.
Et pendant ce temps les hausses se multiplient : gaz, produits pétroliers, alimentation, pneus neiges obligatoires… 2,2 % de hausse du SMIC, ce n’est pas un cadeau c’est juste le strict minimum. Et dans tous les secteurs, les salaires sont rattrapés par le SMIC parce que le point d’indice des fonctionnaires est gelé et parce que les patrons refusent de discuter du maintien et de l’amélioration du pouvoir d’achat pour tous. Et c’est la même chose pour les retraités, les allocataires et les pensionnés.
Rappelons nous en 2018, c’est bien au départ sur cette question du pouvoir d’achat que nous sommes descendus par centaines de milliers dans les rues avec les gilets jaunes. Et nous avons récidivé en 2019 pour refuser la réforme des retraites qui pointe à nouveau le bout de son nez aujourd’hui.
Les personnels hospitaliers ont fait grève et ont manifesté pour arracher les 183 €.
Alors pour nos salaires, pour la défense de nos droits, contre les réformes des retraites et de l’assurance chômage, contre les sanctions et le passe sanitaire, restons unis et déterminés. On ne peut pas laisser ce gouvernement poursuivre dans une casse généralisée de nos conquêtes sociales.
Malgré toutes les privations de libertés, malgré la répression, malgré la propagande, en plein été des centaines de milliers se sont dressés. C’est cela qui inquiète le gouvernement et tous ses soutiens.
Oui, nous sommes prêts à nous mobiliser et ce 5 octobre en est une expression, alors nous ne lâcherons rien !"
" Gaz, électricité, gasoil... Tout augmente sauf les salaires " - La Commère 43
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