Le Vendredi 16 octobre à la salle Balavoine au Puy en Velay c’était le Conseil Départemental des syndicats FORCE OUVRIERE de la Haute-Loire. Les restrictions imposées n’ont pas fait reculer les militants puisque 150 militants (30 de plus que l’année précédente) se sont réunis, ont discuté, et défini ensemble leurs positions. Yves VEYRIER, Secrétaire Général de la Confédération Générale du Travail FORCE OUVRIERE avait fait le déplacement : « en ce moment je rencontre beaucoup de militants dans les réunions à travers toute la France. Nos structures tiennent à continuer à fonctionner malgré la période compliquée, c’est indispensable. »
Après le rapport introductif ce sont 15 militants qui se sont exprimés de tous les secteurs professionnels témoignant de l’activité syndicale.
L’utilisation par le gouvernement et le patronat de la crise sanitaire comme prétexte a été au centre de toutes les interventions.
HOPITAUX
Dans les hôpitaux, les restructurations se poursuivent et donnent lieu à des conflits. Après la grève de trois mois en 2019 à Langeac qui a permis le paiement de 3765 heures supplémentaires et au respect des RTT et des congés annuels c’est plus récemment à Brioude le 24 septembre que le directeur a du renoncer à ses remises en cause des horaires et embaucher du personnel suite à un débrayage massif.
En juin, la mobilisation massive dans toute la France a permis d’obtenir 183 € d’augmentation versée dès maintenant à tous les personnels des hôpitaux et EHPAD. C’est un point d’appui pour revendiquer une augmentation équivalente partout. Ainsi, les personnels des établissements médico-sociaux et de l’aide à domicile se considèrent comme les oubliés et préparent avec FO une mobilisation et une grève le 5 novembre pour que cette mesure leur soit aussi appliquée.
SERVICES PUBLICS
Les services publics continuent à être démantelés. A la Poste, en 20 ans, 80 bureaux de poste ont été supprimés. Aux Finances Publiques les trésoreries sont passées de 22 à 15 et 130 postes ont été supprimés. Le nouveau réseau de proximité conduira à un éloignement encore plus grand des citoyens.
EDUCATION NATIONALE
Dans l’Education Nationale en cette rentrée, nombre de classes se sont retrouvées à plus de 30 élèves, alors que les réunions de plus de 30 sont interdites. Cela a conduit à la grève comme à Retournac et à un rassemblement départemental intersyndical devant l’Inspection Académique le 7 octobre pour l’ouverture ou à la réouverture des classes et des postes nécessaires.
FONCTION PUBLIQUE TERRITORIALE
Dans la Fonction Publique Territoriale, la crise sanitaire a été l’occasion d’imposer des congés aux agents, qu’ils aient été présents, en télétravail, ou en autorisation d’absence. L’attribution des primes COVID est l’occasion d’inégalités entre communes et entre agents, sources de division. La question du temps de travail et des heures supplémentaires est également source de friction.
GRANDE DISTRIBUTION
« Chez GEANT, groupe CASINO, ce sont 21 emplois qui ont été supprimés en un an à Vals Près le Puy ». La liquidation de la branche hypermarché se poursuit avec une pression renforcée, une dégradation des conditions de travail et une « uberisation » des postes de travail. « On a l’impression d’être dans un bateau à la dérive avec le capitaine qui fait des trous dans la coque ».
INDUSTRIE
Dans l’industrie la situation est toute aussi lourde de dangers. La sous-traitance automobile est touchée par le chômage partiel et la réduction des intérimaires. Le chantage à l’emploi et à la baisse des salaires est de mise avec les Accords de Performance Collective, issus des ordonnances de 2017. Cela a été le cas dans le groupe Valéo : « pour économiser 100 millions d’euros, les salaires et les primes d’intéressement sont gelés pour deux ans. La négociation a permis d’éviter la dénonciation des autres accords signés mais pour autant, il y a seulement 1200 emplois sur 24000 qui sont sûrs d’être maintenus. Les salariés n’ont rien à gagner avec ces accords. »
SECURITE SOCIALE
A la Sécurité Sociale, nombre de personnels sont mobilisés pour le traçage, ce qui n’est pas leur métier, mais la charge de travail pour traiter l’ensemble des dossiers (maladie, retraite, prestations familiales) n’est pas diminuée et ce sont les assurés qui en pâtissent.
RETRAITES
Pour les retraités, la baisse du pouvoir d’achat est constante avec l’augmentation de la CSG. Les retraites complémentaires vont être gelées en 2021. La mise en place d’une cinquième branche sur la dépendance va mettre une charge supplémentaire sur les pensions. Les retraités FO considèrent qu’il s’agit d’un risque à part entière qui doit être pris en charge dans le cadre de la solidarité ouvrière de l’Assurance Maladie. Pour toutes ces raisons, ils participeront à la journée intersyndicale (sans la CFDT) du 17 novembre.
ETAT D'URGENCE SANITAIRE
Concernant l’état d’urgence sanitaire, les syndicalistes FO de la Haute-Loire restent vent debout. La résolution adoptée estime que: « Les libertés collectives et notamment le droit à se réunir, à manifester et à s’organiser sont remises en cause. Elles sont indispensables au combat syndical indépendant.
La décision d’un couvre feu de sinistre mémoire touche un tiers de la population du pays, celle qui vit dans les grandes agglomérations, qui se voit privée de vie sociale. Elle restreint également la liberté pour l’ensemble du pays et notamment la vie syndicale (déplacements pour les réunions…). Le climat de peur entretenu est destiné à masquer les graves attaques portées contre l’hôpital public par les gouvernements successifs et encore aujourd’hui, en pleine crise sanitaire. »
Les syndicalistes ont logiquement exigé «le rétablissement des libertés individuelles et collectives qui ont subi des restrictions graves, notamment en matière syndicale, entravant le droit de réunion et de manifestation. »
YVES VEYRIER
Yves Veyrier est revenu dans son intervention sur la lettre commune des cinq confédérations au gouvernement et au Président de la République, rédigée à l’initiative de FO. Elle revendique notamment
- que les aides publiques aux entreprises soient conditionnées à des engagements de maintien de l’emploi
- des revalorisations de salaires, de carrière, d’emploi et de conditions de travail
- l’abandon de la réforme des retraites et de celle de l’assurance chômage
De même sont nettement condamnées « les conditions d’exercices dégradées » des mandats syndicaux « tant du fait des contraintes sanitaires que de l’affaiblissement des moyens de représentation collective des salariés dus aux effets des ordonnances 2017 réformant le Code du Travail »
Pour les syndicalistes FO de la Haute-Loire, « cette déclaration entre en contradiction avec la volonté du gouvernement de parvenir à un pacte social au nom de la crise sanitaire.
Comme l’a affirmé le Comité Confédéral National de la CGT FORCE OUVRIERE, l’heure est à la préparation du rapport de forces interprofessionnel.
Le Conseil Départemental décide que Force ouvrière s’adressera aux autres organisations syndicales de la Haute-Loire pour prendre toutes initiatives dans ce sens. »
Intervention Stéphane BARRIOL syndicat de l'alimentation
Le groupe Casino affiche un endettement de plusieurs milliards d’euros : pourtant son PDG se verse cette année 2020 une prime exceptionnelle de 655000€ ! Cette même année, Casino annonce tardivement une Prime COVID de 1000€ pour le personnel : en raison des nombreux coups de rabots (dont un motif a même été trouvé au titre du chômage partiel imposé par l’employeur) la prime se voit fondre autour des 500€ par salarié …
Casino veut absolument se débarrasser des HYPERS dont une partie a déjà été vendu à la concurrence. Des corners (emplacements sur la surface de vente d’entreprises extérieures) poussent comme des champignons au sein même du magasin, d’abord au Non-Alimentaire et plus récemment à l’Alimentaire en introduisant des personnels de sociétés extérieures qui cannibalisent nos emplois ! Alors qu’Auchan licencie de manière Franche 1000 emplois, de manière insidieuse bien plus sont licenciés ou poussés vers la sortie chez Casino. Rien que chez Géant Le Puy : 21 personnes de moins en 1 an ! Du jamais vu même avec un effectif 2 fois plus conséquent dans le passé ! Multipliez ce chiffre par une centaine d’HYPERS restants et voilà plus de 2000 personnes qui ne sont plus là un an après !!!
Aucune Stratégie commerciale pérenne actuellement en HYPER : au contraire tout est fait pour faire fuir le client et diminuer le chiffre d’affaire, justifiant ainsi l’inexorable étiolement de la masse salariale ! Le Magasin est tel un bateau à la dérive avec un capitaine qui fait volontairement des trous dans la coque et dont l’unique solution proposée est de jeter les matelots par-dessus bord afin de rester en-dessus de la ligne de flottaison !
Il faut faire le travail de tous ceux qui sont partis, sans moyens supplémentaires ! En ajoutant l’absence de réparation ou remplacement des matériels (ou alors dans des délais abominables), les conditions de travail ces derniers mois n’ont jamais été aussi catastrophiques !! Enfin, avec une direction non décisionnaire qui méprise les IRP et ne tient compte ni des conseils ni des avis des Représentants du personnel : l’amélioration de la situation est impossible… La seule option restante est la mobilisation pour sauver nos emplois et améliorer nos conditions de travail : Camarades le mouvement se précise, préparons-nous !!
Intervention Lionel MARTIN syndicat des organismes sociaux
Monsieur Le Secrétaire Confédéral,
Monsieur Le Secrétaire départemental,
Mes Camarades,
Je vous présente le salut fraternel des organismes sociaux, de notre Sécurité sociale qui fête cette année ses 75 ans, une Sécurité Sociale bien malmenée attaquée de partout.
La crise sanitaire actuelle prouve s’il en était besoin le rôle capital de notre Sécurité Sociale dans la protection des salariés.
Notre Sécurité Sociale, ce sont des droits : les droits que les salariés s’ouvrent par leurs cotisations.
La Sécu, elle est à nous, on s’est battu pour la gagner, on se battra pour la garder !.
Le patronat, le Gouvernement et les Directions des Caisses Nationales et locales de Sécurité Sociale n’ont pas renoncé à leurs plans et les accélèrent. La volonté du Gouvernement est de réaliser coûte que coûte la réforme des retraites, malgré le rejet des salariés. Cela en est la parfaite illustration.
Il est clair que la crise sanitaire est utilisée pour dérèglementer et remettre en cause tous les droits et acquis. Ce sont par exemple les plans massifs de licenciements, et les accords de performance collective qui s’enchaînent. C’est aussi la remise en cause des RTT, des congés ou encore les attaques portées contre les services publics (enseignement, hôpital, et bien d’autres….).
Pour conduire à bien l’ensemble de ces dispositions, le Gouvernement n’hésite pas à prendre des mesures liberticides permettant d’interdire les rassemblements et manifestations au nom de la lutte contre le virus.
Dans la Sécurité Sociale, la tutelle poursuit une orientation favorisant les restructurations et les fermetures de sites locaux. Elle rejette toute revendication, sans jamais négocier en réalité. Elle cherche aujourd’hui à imposer son nouveau projet de classification basée sur l’individualisation forcenée des rémunérations.
Dans la même logique, elle met en place des systèmes de primes qui ont pour fonction de diviser le personnel, comme cela a été le cas avec la prime COVID. Seul 30 % des agents y ont eu droits avec des montants différents suivant les organismes et ce malgré les félicitations reçues de Notre Ministre pour le travail effectué pendant la crise
La tutelle refuse de demander l’augmentation de l’enveloppe dédiée à la classification et fait obstacle à des augmentations collectives alors que dans le même temps des millions d’Euros sont débloqués pour développer les brigades COVID notamment en embauchant 3500 CDD.
Concernant les brigades TRACING-COVID19, FO considère que celles-ci ne relèvent pas des missions de la Sécurité Sociale. La mission de l’assurance maladie est de traiter et verser les prestations sociales dans des délais raisonnables. De plus, ce dispositif remet en cause le secret médical et professionnel.
Comme nous n’avons cessé pas de le faire, nous continuerons de nous battre pour sauvegarder notre système de protection sociale collective.
Le syndicat FO des organismes sociaux votera la résolution proposé par l’Union Départemental F.O. 43.
VIVE LA CONFEDERATION FO !
VIVE L’UNION DEPARTEMENTALE FO de LA HAUTE LOIRE !
VIVE LE SYNDICAT FO DES ORGANISMES SOCIAUX DE LA HAUTE LOIRE !
Intervention Jean Charles GAUBIAC Syndicat Action Sociale
Je vous apporte le salut fraternel des camarades du Syndicat Départemental de l’Action Sociale Force Ouvrière. Ce syndicat regroupe des camarades du secteur du social, médico-social, de l’aide à domicile, de l’insertion et de la protection de l’enfance travaillant dans des associations comme l’ADAPEI, les PEP, l’ASEA, UNA, la Régie de quartier…
Depuis le début de la crise du Covid, nos secteurs ont été les oubliés en dotation de matériel de protection.
Les Syndicats Départementaux de l’Action Sociale Force Ouvrière de la région AURA ont alerté les Préfets, Conseils Départementaux et les ARS sur le manque de moyens mis à disposition des personnels pour leur protection et la difficulté de mise en place des mesures barrières préconisées afin de protéger les populations dont les associations ont la charge. Ce à quoi, il nous a été répondu que notre secteur n’est pas un secteur prioritaire. Ce qui n’a pas encouragé les associations à mettre rapidement des moyens de protection à la disposition des personnels entrainant leur mise en danger. Pour exemple, dans l’aide à domicile, dans les foyers de vie, foyers d’hébergement, maisons d’enfants, après 4 semaines de confinement, les salariés travaillaient toujours sans protections individuelles ! Pourtant, les salariés ont continué de travailler !
Nos secteurs ont aussi été les oubliés lors du versement de la prime COVID décidé par le gouvernement pour les personnels soignants hospitaliers et EHPAD.
Certaines associations ont obtenu des fonds pour verser une prime à leurs salariés alors qu’à ce jour, d’autres associations n’ont rien. Le syndicat FO a toujours revendiqué le versement de cette prime pour tous et se félicite, dans deux associations, de l’avoir obtenu pour les personnels de terrain ainsi que les personnels en télétravail. On constate que la majorité des personnels du secteur n’ont toujours rien, et pourtant, ils continuent de travailler !
Nos secteurs ont été les oubliés du SEGUR de la Santé.
Le 15 juin et le 30 juin nous nous sommes mobilisés aux côtés des hospitaliers pour les salaires et les emplois. Le ministère a été obligé de céder 183 € à nos collègues des hôpitaux et des EHPAD mais il n'est pas allé jusqu'à l'étendre au social et médico-social Pourtant, les personnels du médico-social, aide à domicile, CHRS, assistants familiaux sont aussi des services indispensables. La période du COVID l’a démontré. Sommes-nous si bien payés ? Dans la CCN66, un moniteur d’atelier en début de carrière à un salaire net de 1260euros. Il arrive péniblement à 1500euros net au bout de 10ans. Dans l’aide à domicile, un agent avec 10ans d’ancienneté touche 1190euros net frais professionnels inclus. Nous, comme les professionnels de santé avons des responsabilités envers les patients, résidents, usagers adultes, adolescents et enfants : la santé, la sécurité, le bien être physique et psychologique, l’insertion et l’inclusion sociale.
Et pourtant, ils continuent de travailler ! Mais jusqu’à quand ? Pour être entendu, il faudra surement faire comme dans les hôpitaux : mobiliser, manifester, faire grève. On ne nous laisse pas le choix !
Nous ne pouvons pas nous contenter de 6centimes d’augmentation en 10ans. Notre fédération a enfin admis que les 183€ était une revendication valable pour tous les secteurs du social et médico-social. Il semblerait que des discussions soient ouvertes au ministère pour discuter des revalorisations de salaire dans nos secteurs.
Nos camarades de la santé privée sont aussi concernés.
Dans d’autres départements, des établissements sont déjà en grève.
Nous allons, pour le 5 novembre, nous aussi, tout faire pour mobiliser les salariés sur cet objectif des 183 € mais aussi pour toutes nos revendications : postes, conditions de travail...
Le Ségur ne doit exclure personne ! Nous ne voulons plus être les oubliés !!
Vive la Confédération Générale du Travail Force Ouvrière ! Vive l’UD FO 43 !
Intervention Bernadette TAVERNIER Syndicat du groupement départemental
Bonjour à tous je vous apporte le salut fraternel du groupement départemental FO des services publics et de santé dont je suis la secrétaire mais aussi des camarades du syndicat FO de l'hôpital Sainte-Marie présents en nombre aujourd’hui.
Le Conseil départemental se tient quasiment à la date anniversaire du départ de la grève dans les hôpitaux de la fonction publique
Fin octobre , avec mes camarades du syndicat FO du CHER, qui sont présentes ici, nous sommes allées à la rencontre des agents des services des urgences pour les informer du mouvement de protestation qui grandissait ds les hôpitaux en France et surtout des revendications de Force Ouvrière..
La semaine suivante ils partaient en grève..
Pendant toute la période qui a suivi,et jusqu'à fin juin, le GD 43 n'a pas cessé de soutenir tous les mouvements proposés et parfois ns avons du ns battre aussi contre ceux qui voulaient rester dans les Hôpitaux , ceux qui voulaient enfermer les personnels devant leur direction au lieu d'aller là où les affaires se décident c'est-à-dire devant l’ ARS ou à la préfectures.
C est ainsi que le 16 juin , 200 à Brioude, au Puy plus de 600 personnels de la santé publique , de la santé privée, des territoriaux, des EHPAD, de l’Aide à domicile de la psychiatrie soutenus par d’autres salariés de l’enseignement , des retraités, de Michelin, cesd’Enedis par l UD FO , avec la CGT, la FSU et Solidaires et de nombreux Gilets jaunes se sont retrouvés devant l'ARS pour réclamer ces 300 € pour tous, l'arrêt des fermetures de lits etc etc...
C'est cette mobilisation sans précédent, ds tte la France, qui a permis d obtenir Le Segur dont la mesure phare sont les 183 € d'augmentation pour tous les salariés de la FPH
Au départ le ministre avait affirmé que tous les personnels en bénéficieraient mais , comme par hasard, il a oublié dans son décret les personnels du Médico-Social secteur du handicap ( MAS, ESAT...)
Pour les salariés de la santé privée, le ministre a dit qu'il débloquerait de l'argent à condition qu un accord majoritaire soit signé.
des négo sont en cours, une réunion avait lieu hier encore,
Nous venons de recevoir le tract de la santé privée,
Ce que je peux dire c'est que nous aurons 238 € bruts pour le non lucratif en janvier avec effet rétroactif au 1er septembre , pour le lucratif (cf bon secours ) je crois que c’est 200 € bruts
Je sais que l'Union nationale de la santé privée met tout en œuvre pour faire aboutir nos revendications, ils se sont bagarrés aussi, je tiens à le souligner
Par notre signature, par la signature de FO sur le Segur, c’est une avancée historique on l’a dit, il faut le répéter, on n'a jamais vu de telles augmentations de salaire
MAIS par contre le combat n'est pas fini pour nous.
nous devons continuer de nous battre pour demander
l'arrêt des fermetures de lits
la réouverture des lits nécessaires aux besoins de la population
L'augmentation des effectifs de toutes les catégories
c'est dans ce cadre qu à l hôpital de Brioude, ils se sont battus C est une belle victoire
Pendant que le gouvernement essaie de nous faire peur , de nous occuper l'esprit avec le covid, et bien le 3 septembre il a osé sortir un décret qui permettra au directeur, en cas de suppression de poste, de muter un personnel de l'hôpital à un autre ... on peut facilement imaginer que si il le mute à 50 ou 100 km le personnel sera contraint de démissionner ...et le ministre ose dire que c'est un dispositif plus protecteur... quel menteur!
Il faudra le rajouter ds nos revendications : suppression du décret du 3 septembre
Je tiens à dire que plus de 100000 lits d'hôpitaux ont été fermés en 20 ans...et ils continuent... il y a aujourd'hui moins de lits qu'au printemps 2020 !
Qu’est ce qu’ils ont fait pendant ces 8 mois ?
Pas de moyen pour les hôpitaux et ils versent des milliards aux tenant du grand capital !! aux petits copains de notre président ripoux !
C’est une honte !
Ce n'est pas le covid qui tue !
Ce qui tue c'est le manque de lits, c’est le manque de personnels et de moyens !
Ce qui tue ce sont les lois HPST, Bachelot et Touraine, complétée par la loi Ma Santé 2022 de Buzyn dont le ministre veran et le président de la République disent qu'il faut l accélérer..
Alors oui, dans nos hôpitaux il est important d'aller expliquer le Ségur mais il est encore plus urgent de ns réunir avec nos collègues pour établir nos cahiers de revendications
C'est ce que nous avons commencé de faire à l'hôpital Sainte-Marie
Et en 2 mois ns avons fait environ 8 cartes supp et là on vient d’en faire 2 !
Je tiens à exprimer ma totale satisfaction de voir enfin le comité confédéral national de FO , il aura fallu un peu de tps, depuis mars... »condamner les restrictions graves des libertés individuelles et collectives » (imposée par ce gouvernement de minables, minoritaire ) et qui conclue sa résolution par l urgence de la préparation du rapport de force interprofessionnel.
Je pense que c'est la voie qui pourra ns permettre d obtenir la satisfaction de nos revendications
On a besoin de Force Ouvrière , on a besoin de FO qui qui soit un rôle moteur , on a besoin d’une position claire, que chaque fede n’y aille pas un jour l’une , un jour l’autre
il faut que ttes nos federations , toutes ensemble, qu’on y aille en même temps, le même jour..
on sera plus forts
Je ne sais pas si c’est mon rôle de le dire ici mais je le dis, je pense aussi que c'est la voie qui ns aidera aussi à dégager tous les dirigeants de ce pays qui, depuis des dizaines d années ns conduisent à la catastrophe! Au Chaos
Ça suffit!
Il faut les arrêter
ns voterons le rapport d’activité et la résolution
Vive l’UD Force Ouvrière
Vive la Confédération Force Ouvrière
Intervention Stéphanie FOIGNE syndicat Hôpital de Langeac
I- 5 années de confrontations à l’hôpital de Langeac
Depuis 2015 nous sommes en confrontation avec notre Direction, 5 année de revendications et de combat pour faire respecter les droits des agents et améliorer les conditions de travail.
Dès février 2015, nous avons obtenu le retrait d'un Audit qui préconisait la suppression de 10 % de l'effectif.
Le 19 novembre 2019 après 3 années de négociations et de revendications la Direction annonce de ne plus vouloir remplacer les arrêt pour tout simplement faire des économies.
Nous avons été en grève mes chers camarades pendant 3 mois.
Nous avons obtenu de payer un total de 3765 heures supplémentaires pour un montant total de 77 468 Euros.
Nous avons obtenu que les agents disposent enfin de leurs RTT et le respect de leur CA
Après intervention auprès des élus, du préfet et de l'ARS, notre Direction est partie le 1 er Octobre,
Malgré tout le combat n'est pas fini mes camarades :
-
nous refusons et maintenons nos actions contre le non remplacement des arrêts. Cela porte un nom la procédure alternative, nous nous l'appelons la procédure en mode dégradé. Les agents sont soumis en permanence à cette nécessité de service au détriment de la qualité des soins et de leur vie privée.
-
A Langeac les agents dénoncent une pression constante envers eux avec un discourt culpabilisant que si la COVID rentre dans établissement se sera de leur faute.
-
Dans les hôpitaux face à cette crise sanitaire on en arrive à toutes les dérives inimaginables tant que le personnel continue à bosser. On en oublie les conditions de travail sous prétexte de maintenir le service public quoi qu'il en coûte !
A CRAPONNE : personnel en 12 h car manque d'effectif face à du personnel ayant la COVID. Toutes les décharges syndicales ont été supprimées sans négociation. Retour dans les services pour de la main d’œuvre sans respect du droit syndical.
A LANGEAC : toutes les décharges syndicales ont été enlevées pendant 5 mois de mars à juillet d'une façon arbitraire par la Direction.
A BRIOUDE : sous prétexte d'un manque d' IDE de nuit , demande aux IDE de travailler de jour comme de nuit. Une action a été menée par une grève ce 24 septembre. Comme pa hasard dès le lendemain ils ont embauché des intérimaires (2).
A E-Roux : un manque d'anticipation de l’accueil des patients COVID, Aucune concertation avec le personnel mais unique à travers des réunions de cellule de crise dans lesquelles participent médecins et cadre de santé . Du coup les patients COVID ont été hospitalisés dans plusieurs services et non dans une unité COVID comme la logique le voudrait, Aucune préparation du personnel à cette nouvelle prise en charge. Imaginez le stress, la surcharge de travail sans personnel supplémentaire. On parle d'une deuxième vague avec tout l'inquiétude du personnel soignant déjà éprouvé et épuisé par la première. Pour palir au manque d'effectif la Direction a lancé une campagne de recrutement via FACEBOOK, aucun résultat à ce jour...
II- De l'injustice dans les primes
La prime grand âge concerne uniquement les aides soignantes travaillant uniquement auprès de la personne âgées. Infirmières et ASH travaillant elles aussi auprès de la personne âgées n'y ont pas le droit.
Tous les professionnels intervenant auprès des personnes âgées méritent d'être valorisés.
De plus elle sanctionne la polyvalence qui est le plus souvent imposée. Ainsi un agent qui travaille 40 % de son temps auprès de la personne âgée et 60 % en sanitaire non gériatrique, sa prime sera proratisée à 40 % .
C'est absurde
III- CSE
La création du comité social d'établissement par fusion des CTE et CHSCT va bientôt arriver dans la FPH. Encore une étape pour fragiliser les syndicats et ne va pas simplifier le dialogue social. Il ne faut pas se leurrer mes camarades, on nous fait croire que le dialogue social actuel est à bout de souffle dans la FPH mais c'est encore pour plus marginaliser les syndicats.
IV- Jour de carence
Le rétablissement du jour de carence en 2018 était présenté comme un outil de lutte contre le micro absentéisme. Au bout de 2 ans le taux d’absentéisme de courte durée n'a pas baissé. Peut-être pensait-il que les agents avaient pour la plupart des arrêts de complaisance.
Il a été enlevé le temps de la crise sanitaire mais il a été rétabli début juillet. Depuis les agents a qui on demande de rester chez eux le temps d'un résultat test COVID sont pénalisés par ce jour de carence.
A LANGEAC par exemple tout agent dont l'état de santé ne permet pas le port du masque du à un rhume doit quitter son poste de travail sans expliquer de quelle manière mais se qui est sur c'est qu'il devra avoir un arrêt de travail et donc sera pénalisé par ce jour de carence.
Pire on demande aux agents comme à E -Roux, Langeac que les agents testés COVID positif mais asymptomatique peuvent continuer à travailler. Ce qui est recommandé par L'ARS dans le cas ou un personnel n'est pas remplaçable. ( mesures d’éviction des professionnels).
V- COVID et maladie professionnelle, une reconnaissance au rabais
Le décret est outrageant pour notre profession car il est limité aux affections respiratoire aiguë , confirmées par des examens et ayant nécessité une oxygénothérapie ou ventilation ou ayant entraîné la mort.
VI- Le SEGUR
Alors que le Président semble découvrir l'importance des services publics, cela fait des mois que les soignants se mobilisent pour appeler à l'aide et sur le fait que l’hôpital public n'a plus les moyens d'assurer correctement son rôle de service public.
Depuis des années le personnel hospitalier dénonce les manques de moyens accordés et une politique de gestion désastreuse qui considère le patient non comme un être humain mais comme un numéro, un chiffre, une marchandise.
Une autre préoccupation c'est le nombre grandissant de démission des IDE et l'épuisement professionnel pour ceux qui restent. Le renfort promis n'est pas pour tout de suite si on prend en compte les années d'études pour une AS ou une IDE. Le désamour pour le service public et le manque de personnel est inquiétant. Nous plaidons ce jour pour un plan massif de recrutement à l’hôpital.
FORCE OUVRIERE a signé l'accord sur la revalorisation des salaires des agents de la fonction public hospitalière ce qui est est une vrai réussite et une vrai augmentation de salaire sans précédent.
Mais le combat n'est pas fini, je finirai par une citation « inconnu ou célèbre, au bas ou au sommet de l'échelle sociale, nous avons tous droit d’être soigné correctement »
Vive le syndicalisme libre et indépendant !
Vive le syndicat Force Ouvrière !
Interventions Christophe TEYSSONNEYRE syndicat Territoriaux AGGLO
Mes camarades,
Je vous apporte le salut fraternel des territoriaux du syndicat FO Agglomération 43 et de l’ensemble des territoriaux du département.
Durant cette crise sanitaire, nous avons maintenu l’activité de notre syndicat, malgré les difficultés créées par le confinement, en répondant aux sollicitations de nombreux agents territoriaux. La gestion du COVID a souvent été chaotique dans certaines communes du département.
Dès le 16 mars, nous avons saisi le président de l’agglomération pour l’organisation d’un chsct extraordinaire. Le 18 mars, les premières conférences téléphoniques nous ont permis de mettre en avant le manque criant de matériel de protection dans nos collectivités.
Pour enrayer la pandémie, la nécessité de limiter les interactions sociales a exigé de ne faire fonctionner que les services et entreprises absolument indispensables. De nombreux agents territoriaux qui y travaillent ont donc été en première ligne pour remplir leurs missions (santé, transport, nettoiement, sécurité...), des agents à qui Macron veut supprimer le départ anticipé en retraite, des agents a qui il veut baisser les pensions !
Le 13 avril, le président disait « il nous faudra nous rappeler que notre pays tient tout entier sur des femmes et des hommes que nos économies reconnaissent et rémunèrent si mal ». Ces super fonctionnaires ou les invisibles du quotidien que le gouvernement félicitait, seraient donc mal reconnus et mal rémunérés !!!
Dès le lendemain,
1ère décision : l’octroi d’une prime d’un montant plafond de 1000€ pour 2 mois de présence. Dans la territoriale, cette prime sera conditionnée à la bonne volonté de la collectivité et à l’accord de son assemblée délibérante. En clair, chaque élu fait sa soupe… Bonjour les inégalités…
Sur le bassin du Puy, FO a obtenu le versement des 1000€ pour les deux EHPAD territoriaux a l’ensemble du personnel (ce qui dans un premier temps n’était pas gagné d’avance), 660€ pour les agents de la collecte, la police municipale, la voirie et 330 € pour les secteurs qui ont permis la continuité du service public. Tout ça bien sur proratisé au temps de présence…
Sur le département les inégalités quant à elles se vérifient d’une commune à l’autre.
2ième décision : la possibilité de nous imposer un maximum de 10 jours de congés. Nos élus ponots nous ont imposé 6 jours de congés, y compris à ceux qui ont permis la continuité des services publics, y compris nos deux EHPAD. Selon Mr Chapuis, Maire du Puy, une question de solidarité !!!
Ainsi quelques fonctionnaires ont perçu une prime, mais dans le même temps, tous se sont vus imposer des congés…
Pendant ce confinement, nous avons aussi alerté les élus de l’agglomération sur la mise en place du télétravail et sa prise en charge, nous avons rappelé a plusieurs reprise la nécessité d’une négociation sur le sujet pour protéger les agents.
Malgré toutes ces difficultés et grâce à la mobilisation des soignants, notre syndicat tient tout particulièrement à saluer notre fédération FO SPS pour les avancées salariales obtenues lors du Ségur de la santé, et en particulier, les transpositions obtenues pour les EHPAD territoriaux. Avancées qui vont permettre aux agents des EHPAD une augmentation non négligeable de leurs salaires et de manière pérenne. Cette augmentation ne doit pas masquer non plus, les difficultés d’effectifs et de moyens dans ces structures et la généralisation de recrutement d’agents à temps non complet. Il est temps d’ailleurs pour le président du CCAS qui est aussi le Maire du Puy, de desserrer l’étau budgétaire et d’appliquer le ratio de « un personnel pour un résident » dans les EHPAD (promesse nationale de longue date...).
Je n’oublie pas non plus les exclus du Ségur des secteurs sociaux, qui je l’espère vont dans les semaines qui arrivent bénéficier de cette revalorisation de 183€ dans le cadre des discussions avec le gouvernement et notre fédération. Le Ségur de la santé ne doit exclure personne !
Cette crise ne doit pas occulter les réformes en cour, mes camarades. Notre syndicat reste fermement opposé à la loi de transformation de la FP, réforme accompagnée de nouveaux outils RH pour se débarrasser des fonctionnaires (ruptures conventionnelles, détachements d’office….) le gouvernement vise toujours à supprimer 70 000 territoriaux d’ici 2022. Nos élus locaux ne vont pas s’embarrasser de compétence acquise dans le cadre de la loi Notre (ex : petite enfance, piscine etc….) pour faire des économies, ces secteurs qui sont susceptibles à moyen terme de passer en DSP (délégation de service public).
Cette réforme va aussi affaiblir les organismes consultatifs avec la fusion du CT avec le CHSCT. Affaiblir les CAP au 1er janvier 2021 qui ne conserveront que la compétence disciplinaire et de recours. Les CAP sont l’organisme essentiel pour assurer l’égalité de traitement, la promotion interne va sortir du champ de la concertation pour celui de l’arbitraire uniquement géré par nos chefs et nos élus.
Cette réforme s’attaque aussi aux dérogations sur le temps de travail à travers la volonté d’imposer les 1607 hrs/an et ce malgré la spécificité des métiers dans la territoriale, dans la plupart des petites communes du département les élus utilisaient la réduction du temps de travail pour reconnaitre l’engagement de leurs agents. Ces élus on la plupart du temps des budgets contraints qui selon eux ne permettent pas de rémunérer correctement leurs agents (pas de primes, pas de déroulement de carrière, pas de prévoyance, Bcp d’agents à temps non-complet…) les salaires des agents de catégorie C sont pour beaucoup au niveau du smic voir en dessous de 900€ par/ mois pour certains.
La ville et l’agglo du Puy ont déjà été des précurseurs en la matière en 2018, un conflit de plusieurs mois ou Force ouvrière a refusé cette régression sociale proposée aux agents de ville et de l’agglo. Mais ce conflit a quand même abouti à une augmentation et une annualisation du temps de travail. Aujourd’hui, nos deux collectivités sont confrontées à une ambiance délétère dans les services et la crise sanitaire n’arrange rien.
Dans les mois qui viennent dans les communes du département, seule la mobilisation des agents pourra peser. Il faut continuer à dénoncer cette volonté des pouvoirs publics de casser les accords locaux sur le temps de travail et à remettre en cause nos acquis sociaux.
« La ou les maires veulent négocier, ils nous trouveront. Et ceux, qui ne veulent pas négocier nous les trouveront aussi ! »
Comment peut-on se satisfaire d’avoir des milliers d’agents qui sont rémunérés juste au-dessus du SMIC ?
Comment oser poursuivre le gel de la valeur du point d’indice ?
Comment peut-on accepter le maintien du jour de carence pendant cette crise sanitaire ?
Comment oser dire que les futures pensions de ces agents ne baisseront pas ? Alors même que la valeur d’acquisition des points retraite serait indexée sur l’augmentation des salaires ?
Pour nous les territoriaux, le gouvernement doit entendre les revendications des syndicats de fonctionnaires parmi lesquelles l’augmentation générale des salaires par la revalorisation de la valeur du point d’indice dans la continuité du Ségur de la santé et de véritables négociations pour améliorer les parcours de carrière de tous les territoriaux.
Mes camarades
Plus que jamais un syndicalisme libre et indépendant est nécessaire.
Plus que jamais, il convient de rester vigilants, solidaires, mobilisés et déterminés.
Vive le syndicalisme libre et indépendant. Vive Force Ouvrière.
Intervention Joseph DELEAGE pour l'UDR
La retraite est un droit, acquis, après des cotisations versées tout au long d'une vie de travail, ce n'est pas pour nos gouvernements, une valeur d'ajustement.
Il y a déjà è ans que je suis en retraite comment expliquer que le montant actuel de ma retraite, soit plus faible que lors de mon départ si ce n'est par une augmentation des prélèvements.
Le dernier rapport du COR, fait apparaitre un déficit des régimes de retraite, qui s'en étonnera dans un contexte sanitaire où les dépenses augmentent et où les recettes diminuent.
C'est dans ce contexte de crise qu'a eu lieu un transfert de 136 Milliards d'Euros vers le CADES et que le gouvernement décide de faire main basse sur le fond de réserve des retraites (31 milliards d'Euros).
La situation actuelle ne doit pas servir d'alibi pour faire passer la réforme des retraites, que nous avons combattu.
La prise en charge du risque de perte d'autonomie doit être intégré à la branche maladie et non pas par une 5eme branche remettant en cause l'un des fondement de la Sécurité Sociale basé sur la solidarité intergénérationnelle.
Nous nous opposons à la création de la 5eme branche dite "branche autonomie", détachée de la Sécurité Sociale, qui serait financée pour une bonne part par les retraités eux même selon les préconisations du rapport VACHEY.
- Une nouvelle augmentation de la CSG
- Une réduction de moitié de l'abattement de 10% du calcul de l'impôt sur le revenue.
- Une hausse de la CASA et donc une nouvelle perte de pouvoir d'achat pour les retraités dont les pensions sont bloquées depuis de trop nombreuses années.
L'UDR 43 s'inscrit dans la préparation de la journée de rassemblements et manifestations du 17 Novembre à l'appel du groupe des 9. "Sacrifiés pendant la crise", présurée depuis des années, les retraités ne se laisseront pas faire.
Nous exigeons une prise en charge à 100% par la Sécurité Sociale des dépenses liées à la perte d'autonomie, prise en charge intégrée dans la branche maladie de la Sécurité Sociale dont les recettes doivent renforcées (par une augmentation des salaires et l'abandon des exonérations de cotisations sociales.
Intervention Agnès CHICHEREAU syndicat SNFOLC
Je vous apporte le salut fraternel des adhérents du syndicat FO des lycées et collèges de Haute-Loire.
Contrairement aux annonces du ministre Blanquer, la rentrée scolaire n’a pas du tout était sereine :
- du fait des conditions sanitaires difficiles, dont le port du masque, fourni pas l’Education nationale, qui s’avère être toxique
- à cause des effectifs très chargés dans les classes. Ainsi, bien que pour des raisons sanitaires le gouvernement veut interdire les réunions ou rassemblements de plus de 30 personnes, il autorise et même impose les « rassemblements » dans une même classe à 30, 31, 32 en collèges, voire 36 en lycées, à cause des fermetures de classes ou des non ouvertures nécessaires.
Ces sureffectifs amènent alors à devoir rajouter des tables dans les salles de cours trop petites pour accueillir plus de 30 élèves en collège, comme au collège de Monistrol, en bloquant ainsi les issues de secours !
C’est pourquoi les personnels, avec leurs organisations syndicales, se sont réunis, aux collèges de Retournac, de Monistrol, de Brioude… Ils ont rédigé leurs motions pour les ouvertures de classes nécessaires, ont fait grève comme au collège de Retournac, se sont rassemblés devant leur établissement…
Puis, ils ont manifesté à 130, devant l’Inspection académique le 7 octobre.
Ils se sont rassemblés parce qu’ils n’acceptent pas la dégradation de leurs conditions de travail, ils entendent bien défendre leurs revendications et sans restriction de leur droit à manifester.
Ces 130 personnels se sont rassemblés, avec le soutien de parents d’élèves, pour établir un rapport de force pour gagner.
Alors, il faut qu’on continue : réunissons-nous sur nos lieux de travail, rédigeons nos revendications et discutons des moyens pour les faire aboutir, y compris par la grève !
Construisons la mobilisation, préparons le rapport de force interprofessionnel !
Vive l’UD FO de Haute-Loire,
Vive la Confédération FO !