Étonnante situation de cette entreprise qui n’emploie que des salariés handicapés. Aucune mesure particulière n’a été prise en regard de l’épidémie de Coronavirus.
Pourtant, un très grand nombre de salariés est classé dans la catégorie des travailleurs à risque. Il existe bien du gel hydroalcoolique et des masques, mais pas pour tout le monde.
Le représentant syndical FO David BLATEYRON a donc organisé le droit de retrait pour les salariés de son atelier qui ont quitté leur poste de travail et se sont retrouvés devant l’entreprise.
Arrivé sur les lieux quelques minutes après, le secrétaire de l’Union Locale FO de BRIOUDE a pu rencontrer devant les salariés, la cheffe d’entreprise. Celle-ci a annoncé que l’atelier serait mis en chômage partiel à compter de 10 heures du matin. Elle a cependant indiqué qu’elle n’entendait pas fermer les autres ateliers et en particulier celui de la confection des repas s’appuyant sur les déclarations de Macron qui n’interdisent pas de travailler et n’a pas déclaré un confinement général.
FO a rétorqué que la santé au travail est de la responsabilité de l’employeur et que rien ne l’empêche de fermer le site comme l’on fait de nombreuses entreprises du brivadois.
Sur la question des personnels à risque, le syndicat a demandé que le médecin du travail soit prévenu. FO a conseillé aux salariés de se rendre chez leur médecin traitant afin d’avoir un avis médical sur le maintien sur le poste de travail.
Bravo aux salariés de s’être fait respecter dans cette entreprise.