Le jeudi 11 octobre , les personnels du collège se sont rassemblés devant l'établissement à l'appel des sections SNFOLC et SNES . Des parents d'élèves , dont un membre du bureau de la FCPE, étaient présents.
Sur la banderole on pouvait lire : Rendez-nous les 120 heures de surveillance supprimées''.
120 heures en moins, c'est le prix que devrait acquitter, pour satisfaire à la politique gouvernementale de casse du servie public, les personnels et les élèves. Suppression de l'étude du soir, intercours non surveillés , 3 C ( anciennement CDI) mal encadré, élèves dans la cour durant certaines heures...des conditions inacceptables, qui ne pourront que s'aggraver lorsque certains collègues vont être convoqués pour des formations.
Au lieu de créer des emplois statutaires, le ministère supprime des CUI et crée une situation intenable.
Dès le mois de septembre , une motion intersyndicale, approuvée par les enseignants et les collègues de la Vie Scolaire, avait été adoptée et confiée aux représentants du personnel.
Les élus SNFOLC l'ont défendue lors du CTA , du CDEN, sans résultat.
Une délégation de la FNEC a de nouveau défendu la revendication des personnels du Monteil lors de la délégation du 24 septembre. Là encore, le directeur d'Académie a pris note, sans apporter de réponse concrète.
Ce rassemblement a donc été décidé et nous nous félicitons de son succès.
La Tribune et la Commère étaient présent et ont fait écho à notre action .
Forts de l'avancée obtenue à la rentrée ( une classe maintenue après notre décision d'être en grève à la rentrée avec les effectifs annoncés ) nous restons déterminés.
Roselyne ENFROY CAZANAVE - pour la section SN FO LC de Monistrol sur Loire
La motion adoptée par les personnels avec les syndicats :
Alerte sur les moyens de surveillance au Monteil
Personnels syndiqués et non syndiqués du collège Le Monteil (Monistrol) avec les sections SNES et SNFOLC
Informés de la suppression de 120 h de CUI dans l'établissement, les soussignés constatent avec la plus grande inquiétude la situation dans laquelle sont placés les personnels et les élèves dès la rentrée. Cela équivaut, en effet, à supprimer deux postes par jour à la vie scolaire et a de nombreuses répercussions : restriction d'encadrement et surtout problèmes de sécurité.
- 580 élèves sont demi-pensionnaires, il est très difficile de les encadrer en sous-effectif.
- la très grande majorité des élèves du Monteil prennent les transports scolaires. Ils sont donc présents dans l'établissement sur la journée complète.
- une seule personne sera disponible pour la surveillance des intercours alors que la configuration en plusieurs bâtiments de notre établissement en nécessiterait trois
- durant certaines heures de permanence, tous les élèves ne pourront être surveillés en étude. Ils devront rester sur la cour. Cette situation va s’aggraver avec les inévitables absences des professeurs notamment lors de formations ou de sorties et voyages scolaires.
- une partie du projet d'établissement est compromise : l'encadrement du 3C n'est plus suffisant pour accueillir les élèves
- le mercredi matin, les élèves de CHAM doivent sortir de l'établissement et être accompagnés pendant 40 min ; cela ne laisse que deux personnes pour surveiller la récréation de 715 élèves
- les études surveillées de 16h45 à 17h30 sont supprimées, les élèves ne pourront donc pas travailler en attendant les transports scolaires.
- le protocole d'application du plan vigipirate est invalidé en raison de ce sous-effectif
Les soussignés se déclarent indignés par des choix budgétaires qui compromettent la qualité du service public en faisant peser une charge insupportable sur les personnels et la sécurité de tous.
Ils exigent le rétablissement des 120h de CUI supprimées.