Ce vendredi 6 avril 2018, FO Sainte-Marie tenait son Assemblée Générale, avec la présence d’une cinquantaine de syndiqués. Quelques questions à Bernadette TAVERNIER, Secrétaire du Syndicat
Bernadette, peux-tu nous dire qui participait à cette importante réunion et dans quel but ?
Ce vendredi 6 avril le syndicat FO de l'hôpital Sainte-Marie tenait son assemblée générale qui a réuni une cinquantaine de syndiqués (ouvriers,agents de service, infirmières, aides-soignantes…).
Le rapport d'activité qui retrace toutes les actions menées en 2017 a été approuvé à l'unanimité avec notamment la menace de grève à la blanchisserie qui a permis d'apporter des améliorations aux conditions de travail désastreuses, des interventions au CHSCT, au comité d'entreprise, en délégué du personnel, et en fin d'année la mobilisation qui a permis d'obtenir la garantie de 1000 € bruts pour la prime décentralisée.
Dans cet esprit, l’Assemblée Générale a discuté du mandat du syndicat pour le congrès confédéral pour un positionnement de FO pour l'abrogation des aux ordonnances Macron qui pourraient par exemple permettre à notre employeur de décider du montant de la prime de nuit, de la prime de dimanche… et qui revoit à la baisse la représentation des salariés en regroupant le CE, les DP et le CHSCT dans une instance commune le CSE ( conseil social économique). Ordonnances qui permettent surtout l’inversion de la hiérarchie des normes, la remise en cause du principe de faveur…
Quelles vont être les revendications sur lesquelles votre syndicat va s’appuyer lors du Congrès, ou même dans les luttes à mener cette année ?
A l’occasion de cette Assemblée, j’ai fait part à nos militants et adhérents du fait que notre Fédération soutenait officiellement le mouvement de grève des cheminots le relayant par un appui solidaire le combat qu’ils mènent contre le gouvernement. C’est à ce titre que notre syndicat départemental a fait sien ce communiqué de soutien, le transformant en motion* y intégrant ses propres revendications : abrogation des lois Bachelot et Touraine, l’arrêt de l’asphyxie budgétaire ainsi que le respect des temps de pause, de congés des agents sans harcèlement téléphonique, augmentation des salaires...
Comment envisages-tu les échéances importantes telles que les élections professionnelles, dans le climat social actuellement tendu entre salariés et gouvernement ?
Nous allons effectivement avoir un long et difficile combat à mener pour faire en sorte de réussir à obtenir de bons résultats pour nos élections professionnelles de mars 2019. Et quand je dis « élections compliquées », c’est vraiment un euphémisme à cause des Ordonnances Macron (ex : la proportionnalité, en respectant l‘alternance homme/femme ou femme /homme ; essayer de garder les moyens que ns avions avant).
C’est donc bien la question de l’appel à la grève se pose dans notre secteur, avec un premier pas initié par la réussite de la grève dans les EHPAD et la mobilisation du 22 mars qui a elle aussi été massive ! Il est aujourd’hui urgent d’y aller tous ensemble…
L'assemblée générale s'est terminée par une cérémonie sympathique pour trois camarades du syndicat qui quittent l'hôpital. Il s'agit de Bernadette PEYRON, Odile FLAMENT et Jean Michel ARNAUD. Ils ont été remerciés chaleureusement pour leur investissement dans le syndicat.