Ce vendredi 12 janvier, à partir de 18 heures, une soixantaine militants et adhérents de l’Union départementale Force Ouvrière se sont rassemblés pour un pot fraternel à l’occasion de la nouvelle année.
Actualité oblige, dans son intervention, le secrétaire général de l’Union Départementale revenait sur le scandale Lactalis : « La responsabilité de la multinationale, comme celle des grands groupes de distribution est engagée, mais celle de l’Etat également ! L’administration chargée du contrôle a subi les suppressions d’emplois depuis des années. Elle est même rattachée à des Directions Départementales Interministérielles, ce qui la rend de moins en moins efficace. Nous soutenons les camarades du syndicat FO de la DGCCRF qui exigent des recrutements supplémentaires et le rétablissement de leur administration. Cela rejoint d’ailleurs l’action menée par nos camarades des finances publiques mardi contre les suppressions d’emplois. ».
Défense du service public toujours, l’Union départementale FO soutiendra l’action de grève prévue dans les EHPAD le 30 janvier prochain, dans une action intersyndicale très large nationalement. La revendication numéro un, c’est un personnel pour un patient afin que les anciens soient traités dignement : « Il est anormal que l’on nous rapporte que dans des établissements de la Haute-Loire il n’y ait plus qu’une infirmière pour 80 patients en dépendance extrême, et répartis sur deux étages ! Et que dire des conditions de travail des personnels qui n’ont plus le temps nécessaire pour avoir un travail de qualité auprès des résidents dans les actes essentiels de la vie courante : toilettes, repas… C’est une question de dignité et c’est aussi la défense de la Sécurité Sociale qui est en jeu. Nous serons avec nos camarades des EHPAD devant l’Agence Régionale de Santé pour exiger avec eux des recrutements à la hauteur des besoins et l’abrogation des contre réformes qui dégradent leurs conditions de travail ».
Ce début d’année est aussi celui de la mise en œuvre des ordonnances Macron : « ça commence fort, avec les ruptures conventionnelles collectives, ces sont des suppressions de centaines d’emplois qui sont annoncées ! Et après ça, on nous parle de la baisse du chômage, mais de qui se moque-t-on ? Les patrons ont les moyens de contourner les procédures de licenciements économiques et ils ne s’en privent pas. L’Union départementale FO ira au devant de salariés de chez Pimkie en Haute-Loire pour leur porter les revendications portées par FO dans le groupe. »
2018 va voir d’autres projets gouvernementaux à haut risque : formation professionnelle, apprentissage, réforme du financement de l’assurance maladie, assurance chômage, retraites…
« Nous avons été vent debout contre les ordonnances Macron, il n’y avait pas d’autre attitude à tenir. Sur tous les sujets, les intentions patronales et gouvernementales sont bien de mettre en l’air les conquêtes collectives issues de 1945 au profit de l’individualisation. Le congrès de notre confédération au mois d’Avril aura à se positionner dans la tradition qui est la nôtre : un syndicalisme de revendication, qui privilégie les garanties collectives à tous les niveaux. C’est le mandat que porteront les délégués de la Haute-Loire.»
La petite cérémonie s’est prolongée fort fraternellement autour d’un buffet convivial !