Ainsi donc, le Conseil Municipal de BRIOUDE est convoqué mercredi 19 octobre afin de procéder à la fermeture des 6 écoles de la ville pour ouvrir 2 écoles primaires.
Pinocchio a le nez qui s’allonge lorsque le Maire prétend que c’est pour éviter les fermetures de classes qu’il procède à cette fermeture d’écoles.
Car les faits sont têtus : 59, c’est le nombre d’élèves qui ont quitté les écoles brivadoises à cette rentrée scolaire. 46, c’est le nombre d’élèves qui ont gonflé les rangs de l’école privée.
Le nez de Pinocchio continue de s’allonger, lorsque l’on lit dans la réponse de l’Inspecteur d’ Académie à l’avis émis par le CHSCT D que « la ville de Brioude à l’instar du département constate une baisse des élèves au titre de la démographie », ce qui expliquerait la chute des effectifs. Ainsi l’école publique perdrait ces élèves quand l’école privée les multiplierait à l’instar des petits pains.
Le nez de Pinocchio n’en finit pas de s’allonger lorsque l’on entend le responsable de l’Education Nationale au CDEN du 30 septembre expliquer qu’il ne fermera pas de postes à BRIOUDE mais des classes.
FORCE OUVRIERE ne croit pas au pays des jouets, pas plus qu’à la fée bleue du conte, c’est pour faire des économies à grande échelle que l’Inspecteur d’Académie et le Maire de BRIOUDE ont allié leurs forces contre l’Ecole de la République.
C’est à un transfert de compétences total de l’Etat vers la collectivité que l’on assiste aujourd’hui. C’est l’Ecole de la Refondation de madame BEL KHACEM qui se met en marche. C’est une première, le Maire de BRIOUDE fait la carte scolaire, décide non seulement de l’implantation des locaux, mais du nombre et de la forme pédagogique des écoles publiques, services de l’Etat. C’est à une véritable dégradation des conditions de travail des personnels enseignants et agents territoriaux que l’on assiste. Ce sont les élèves qui en supporteront les conséquences.
Tout un chacun peut en voir les conséquences
Si FORCE OUVRIERE osait le rôle de Gemini Criquet, elle conseillerait à nos deux compères d’arrêter les frais, de maintenir les 6 écoles publiques, de faire les travaux nécessaires liés à plus de 20 ans de laisser aller, de maintenir les services publics de proximité dans des structures à taille raisonnable.
A s’entêter, Pinocchio pourrait bien voir pousser les oreilles d’âne mais cette fois-ci, celles des mauvais élèves de la République.