Après la grève massive des salariés du privé et du public du 31 MARS
et les 1,2 million de manifestants nationalement, dont 5000 au PUY
Le projet EL KHOMRI doit être retiré
La question de la grève jusqu’au retrait est à l’ordre du jour
Réuni au Puy en Velay, le 1er avril 2016, le 8ème congrès de la FNEC FP FO se félicite du succès de la grève interprofessionnelle lancée par les confédérations FO – CGT et Solidaires avec la FSU, l’UNEF, L’UNL et la FIDL. Plus d’1,2 million de manifestants ont défilé pour exiger le retrait du projet de loi « Travail » dont 5000 au PUY.
Cependant les participants constatent que le gouvernement, aux ordres du patronat et des
marchés financiers, n’a pas voulu entendre les salariés de ce pays.
Pourtant son recul avant hier qui l’a conduit à retirer son projet de réforme constitutionnelle
démontre qu’il peut aussi reculer en retirant le projet de loi travail et bien d’autres contre-réformes d’ailleurs.
Le gouvernement doit entendre !
La loi EL KHOMRI c’est le renversement de la hiérarchie des normes. C’est l’individualisation des relations du travail contre les droits collectifs, gagnés depuis plus d’un siècle qui constituent
aujourd’hui, le Code du travail et les conventions collectives. C’est l’exploitation maximum visant à diminuer le coût du travail au nom de la compétitivité.
Les participants au congrès, pour l’essentiel fonctionnaires sont conscients que le code du travail, conquête ouvrière va de pair avec l’existence de leurs droits. Nous sommes également
confrontés à l’individualisation des relations de travail, au morcellement du statut : rythmes
scolaires (permettant de déroger à nos horaires de travail, réformes du collège et des obligations de service (ramenant au plan local la définition des programmes d’enseignement, du temps de travail et d’une partie des rémunérations des professeurs), RIFSEEP (système individuel de rémunération pour les personnels administratifs), PPCR (individualisant les carrières et les rémunérations) …
C’est pourquoi nous sommes totalement solidaires avec les salariés du privé.
Si nous voulons garder notre statut, de faire annuler les réformes réactionnaires dont nous
sommes les victimes, il faut obtenir le retrait du projet El KHOMRI
C’est pourquoi,
- Informés de la déclaration des confédérations FO, CGT et Solidaires avec la FSU,
l’UNEF, L’UNL et la FIDL du 24 mars 2016 qui dit : « A l'issue de la journée du 31, le
gouvernement doit répondre. Si tel n'était pas le cas, les organisations signataires
inviteront les salarié-es et les jeunes à débattre la poursuite de l'action dans les jours
suivants et à renforcer les mobilisations, y compris par la grève et les manifestations. »
- Informés que dans de nombreuses villes, les lycéens et étudiants ont décidé de manifester
tous les jours de la semaine qui vient,
- tirant le bilan de l’expérience de 2010 où ils avaient été appelés à une journée de
grève par semaine, ce qui n’avait pas permis d’obtenir satisfaction, ils considèrent
qu’il vaut mieux faire la grève en continu.
Les participants considèrent donc que c’est la GREVE jusqu'au retrait qui est à l’ordre du jour !
Ils proposent aux personnels d’en discuter.
Ils proposent aux autres organisations syndicales d’adresser un appel commun dans ce
sens aux personnels