FO en campagne d'information auprès des salariés de la coiffure et de l'esthétique

Jeudi 17 avril, c’était une journée d’information FO auprès des salariés de la coiffure et de l’esthétique. Deux représentants de la fédération professionnelle, la FGTA-FO, avaient fait le déplacement au Puy pour l’occasion. Richard ROZE, secrétaire fédéral est négociateur de la convention collective de la coiffure, et Stéphanie PRAT EYMERIC discute dans la branche de l’esthétique.

Une trentaine de salons et instituts ont été visités dans l’après midi « l’accueil a été très chaleureux » dit Stéphanie, « il y a même des employeurs qui ont été intéressés par notre documentation, c’est normal, on ne peut pas tout savoir ».

Richard ROZE insistait « dans les branches artisanales, si l’on veut que les salariés y travaillent, la question des salaires est importante. Il y a une technicité des salariés, il n’y a aucune raison pour qu’ils débutent au SMIC. C’est de cela qu’on discute avec les employeurs et on espère même pouvoir conclure dans la coiffure. »

Stéphanie PRAT EYMERIC ajoutait « On essaie de faire connaître les droits conventionnels. Plusieurs salariés ont été heureux d’apprendre que nous avions négocié pour eux la mise à disposition de l’outillage par l’employeur. Ce n’est pas anodin, par exemple une paire de ciseaux professionnels coûte 150 €. C’est la même chose pour la prévoyance, c’est rassurant de savoir qu’en cas de maladie grave on sera pris en charge pendant 3 ans au lieu des quelques mois prévus par le Code du Travail. »

Pascal SAMOUTH indiquait pour sa part que « des permanences sont ouvertes à l’union Départementale pour les salariés de l’artisanat. C’est souvent l’occasion de les renseigner sur les droits, de discuter avec les employeurs pour qu’ils soient bien respectés. Nous ne pouvons que nous féliciter de la volonté de la FGTA-FO de venir aussi sur le terrain ».

En conclusion Richard ROZE indiquait que l’ambition pour FO dans la coiffure et l’esthétique était de se développer. « Notre représentativité est de 28%, nous allons progresser. Il y a plusieurs centaines de salariés des secteurs concernés en Haute-Loire. Adhérer, c’est mieux être informé, c’est aussi avoir accès à des avantages spécifiques pour les vacances, les achats, les voyages, les loisirs… et puis c’est aussi se retrouver avec les salariés de toutes les professions pour défendre ensemble la sécurité sociale, les retraites, les services publics. »